Qu'est-il arrivé aux 8 milliards d'euros que l'Europe a pris à la Grèce?
24/10/2017
Le programme d'achat de dettes a généré de gros bénéfices, mais les pays de la zone euro hésitent à dire où ils sont allés.
En 2012, avec la Grèce au bord de la faillite, d'autres pays de la zone euro se sont mobilisés pour sauver l'un des leurs.
Une partie du plan de sauvetage qu'ils ont accepté consistait à utiliser près de 27 milliards d'euros pour racheter la dette grecque afin d'éviter un cercle vicieux qui ferait que le pays ferait face à des coûts d'emprunt de plus en plus élevés.
À l'époque, les pays ont convenu qu'ils ne devraient pas profiter de cette action et que les intérêts payés par Athènes liés aux obligations qu'ils avaient achetées devraient être retournés.
À ce jour, cet intérêt s'élève à près de 8 milliards d'euros (plus exactement 7 838 000 000 €, selon un courrier électronique envoyé par le commissaire aux finances de l'UE, Pierre Muscovici, aux députés européens). Une partie de cet argent a été renvoyée en Grèce mais une grande partie reste entre les mains d'autres pays européens.
Et ils semblent déterminés à ne pas révéler combien.
Pour des raisons juridiques, les Etats membres ne peuvent pas déclarer les montants payés par leurs banques centrales à la Grèce ", a déclaré une source à la Commission européenne, citant le principe selon lequel les banques centrales ne devraient pas divulguer leurs investissements. des marchés.
Pour une fois, semble-t-il, l'Europe est unie sur la question - l'Irlande, l'Italie, l'Espagne et même la Grèce ont tous refusé de divulguer le montant qui avait été restitué et combien ils détenaient encore. Au Luxembourg, la presse a révélé que le gouvernement avait restitué à la Grèce 28,3 millions d'euros et s'était engagé à restituer la totalité des 40,2 millions d'euros d'intérêts accumulés.
Qui a quoi? calculs, la Bundesbank, en raison de sa position de plus grande banque centrale d'Europe, a perçu depuis 2012 un intérêt de 2 milliards d'euros sur la dette qu'elle a achetée à la Grèce. La France a pris 1,58 milliard d'euros et l'Italie 1,37 milliard d'euros. Les documents obtenus par Euronews confirment le chiffre pour la France, les responsables d'autres pays ne confirmeraient pas ou ne nieraient pas les montants au moment où cette histoire a été publiée.
24/10/2017
Le programme d'achat de dettes a généré de gros bénéfices, mais les pays de la zone euro hésitent à dire où ils sont allés.
En 2012, avec la Grèce au bord de la faillite, d'autres pays de la zone euro se sont mobilisés pour sauver l'un des leurs.
Une partie du plan de sauvetage qu'ils ont accepté consistait à utiliser près de 27 milliards d'euros pour racheter la dette grecque afin d'éviter un cercle vicieux qui ferait que le pays ferait face à des coûts d'emprunt de plus en plus élevés.
À l'époque, les pays ont convenu qu'ils ne devraient pas profiter de cette action et que les intérêts payés par Athènes liés aux obligations qu'ils avaient achetées devraient être retournés.
À ce jour, cet intérêt s'élève à près de 8 milliards d'euros (plus exactement 7 838 000 000 €, selon un courrier électronique envoyé par le commissaire aux finances de l'UE, Pierre Muscovici, aux députés européens). Une partie de cet argent a été renvoyée en Grèce mais une grande partie reste entre les mains d'autres pays européens.
Et ils semblent déterminés à ne pas révéler combien.
Pour des raisons juridiques, les Etats membres ne peuvent pas déclarer les montants payés par leurs banques centrales à la Grèce ", a déclaré une source à la Commission européenne, citant le principe selon lequel les banques centrales ne devraient pas divulguer leurs investissements. des marchés.
Pour une fois, semble-t-il, l'Europe est unie sur la question - l'Irlande, l'Italie, l'Espagne et même la Grèce ont tous refusé de divulguer le montant qui avait été restitué et combien ils détenaient encore. Au Luxembourg, la presse a révélé que le gouvernement avait restitué à la Grèce 28,3 millions d'euros et s'était engagé à restituer la totalité des 40,2 millions d'euros d'intérêts accumulés.
Qui a quoi? calculs, la Bundesbank, en raison de sa position de plus grande banque centrale d'Europe, a perçu depuis 2012 un intérêt de 2 milliards d'euros sur la dette qu'elle a achetée à la Grèce. La France a pris 1,58 milliard d'euros et l'Italie 1,37 milliard d'euros. Les documents obtenus par Euronews confirment le chiffre pour la France, les responsables d'autres pays ne confirmeraient pas ou ne nieraient pas les montants au moment où cette histoire a été publiée.
