La honte nationale de la crise des opioïdes aux États-Unis, mais pas encore l'urgence nationale
Le président américain Trump qualifie la crise des opioïdes de «honte nationale», mais ne se prononce pas en faveur d'une situation d'urgence nationale.
27/10/2017
En travaillant ensemble, nous allons vaincre cette épidémie d'opioïdes, a promis le président
américain. Mais Donald Trump n'est pas allé jusqu'à déclarer une urgence nationale, bien qu'il ait
promis de le faire en août. Une telle déclaration aurait ouvert l'accès aux fonds fédéraux.
Au lieu de cela, il a qualifié l'escalade du problème de la consommation de drogues de (honte nationale) et d'une urgence de santé publique.
Rob Brandt, qui a perdu son fils à la drogue en 2011, dirige le Centre de récupération des opioïdes. Il a appelé à une action plus forte.
C'est une urgence nationale et je pense qu'elle devrait être traitée comme une urgence nationale. Mais, la réalité est que, pour comprendre la politique et comment ils jouent dans les choses, le fait que nous passons à une étape pour au moins l'avoir déclaré une urgence de santé, nous allons prendre cela comme une grande étape, une bonne étape supplémentaire, mais nous avons besoin de plus de leadership de Washington, a déclaré Brandt.
La crise de la drogue a coûté la vie à au moins 59 000 Américains en 2016 seulement. Beaucoup de personnes touchées demandent de l'argent pour la prévention. Trump a annoncé un plan pour s'attaquer à la situation.
Je vais pousser le concept des antidouleurs non addictifs très, très dur. Nous donnons des milliards et des milliards de dollars par an et nous allons dépenser beaucoup d'argent pour trouver une solution non addictive, a-t-il promis.
